Partie 2 : Au secours de Kaylie...(que la page 1)

Avant de partir, nous nous sommes assurés que tous le monde est quitté la clairière. Je sortis des buissons pour observer les alentours. Juste en face de moi, il y avait eu l'attaque du lynx; à l'endroit où j'étais à présent, était là où s'était tenu Kaylie. Je levai la tête et vit les quelques rayons du soleil qui commençait à se lever.
J'allais dire à Honovi de venir (les autres garçons étant repartis rejoindre Honani et Zeak) lorsque j'entendis une voix derrière moi :
- Tu pars la retrouver ? me dit le mage. Tu peux sortir de ta cachette Honovi.
Sur ces mots, je m'étais retournée et Honovi était venu se placer à côté de moi.
- Dépêchez-vous, le temps presse. Si vous réussissez à la ramener saine et sauve, alors vous pourrez devenir des grands guerriers.
Honovi était lui aussi apprenti-guerrier, tous comme les autres garçons de mon clan à part Honani qui était apprenti-mage.
Je regardai mon ami, une autre et peut-être la dernière fois le mage, puis nous partîmes, moi et Honani, à toute vitesse, dans la direction qu'avait prise Kaylie. Je sentais le vent dans mes cheveux, les herbes folles se couchaient à notre passage, puis je revis les feuilles mortes. J'étais sûre qu'elles me conduiraient à la fille. N'écoutant plus que mon destin, j'effaçai la fatigue qui commençait à me venir, les points de cotés et suivit les feuilles. Puis, les feuilles tombèrent là, net. Perdus, je ne savais quoi faire ! Honani, que j'avais distancé, me rejoignit. Soudain, je vis le loup noir. Ayant peur, je sortis mon poignard et le menaça de la pointe. Le loup se soumit, et je compris qu'il ne me voulait pas de mal. Au contraire, il voulait me guider : il me prit par la manche de mon tee-shirt et m'entrena. J'entendis un cri. Je me dirigeait, moi, Honani et le loup vers cette voix et vit la fille couchait, poignard sortit, et le lynx bondissant. Je voulus prendre ma flèche, mais une me traversa soudain le visage. Je vis alors que Honani avait été plus rapide que moi et avait visé puis tiré sur le lynx. Celui-ci la vit trop tard et tomba, à moitié sur la jeune fille. Il mourut instantanément. J'eus peur. On venait de tuer un animal. N'étais-ce pas un crime ? Comme si elle avait lu dans mes pensées, la fille dit :
- Nous n'avons pas commis un crime, il allait me tuer.
Je lui pris la main, l'aida à se relever, puis nous repartâmes, tous les 4 sur le chemin du retour.

A suivre...

Pour Kaylie : quand tu disais que tu avais pleins d'idées, moi aussi et je voudrais t'en faire part d'une : que nos deux loups est des petits !!! Quand je ferais le prochain récit, on va dire que une semaine se serait écoulé depuis la disparition de Voulka et qu'elle revienne en me guidant vers la tanière de ses louveteaux. Qu'en dis-tu ?

OK ! Je te laisse faire; sinon merci !!

J'ai hâte !!!

Si tu préfères, je peux continuer...

Ok ! je le fais demain !!!

OK, merci !!!

Sur le chemin du retour, Honovi n'avait pas cessé de parlé à Kaylie "Tu viens d'où ? Et...tu as quelle âge ? 12 étés ! Exactement comme moi ! Tu adores le chevreuil ? Et...et... le saumon ? Tu as vu Chaân tous les points communs que nous avons nous deux ?!" Je répondais par un simple hochement de tête. J'étais jalouse. Cette fille débarquait soudainement, elle me piquait mon petit ami : sans était trop ! Mais non seulement en plus de ça, j'étais toujours aussi inquiète pour Voulka. Où était-elle en ce moment ? Pourquoi n'était-elle toujours pas venue me voir ? Une langue râpeuse venue soudain me lécher les doigts. Peut-être étais-ce elle ? Je me retourna vivement, mais je ne vis que ce loup noir de cette fille qui me suivait depuis que l'on avait secouru Kaylie. "Stupide loup" me pensais-je en moi-même. Mais en regardant dans ces yeux, je reconnus ceux de Voulka. Je m'accroupis, laissant les autres me distançaient, et pris la tête du loup dans mes mains.
- Tu sais où elle est, Voulka ? J'en suis sûr que tu dois le savoir...
Le loup cligna des yeux, comme pour acquiescer. Il leva les oreilles, je le lâcha et il se mit à renifler partout autour de lui. Il me regarda, puis se sauva. Allait-il la chercher ?
- Qu'est-ce que tu fais ? me demanda Honovi.
J'étais maintenant debout, regardant la direction qu'avait prise le loup noir.
- Où est Lucky ? demanda la fille, inquiète tout d'un coup.
- Ne t'en fais pas, on va le retrouver, lui dit mon ami en la prenant par le bras.
- OUI ! IL VA REVENIR TON LOUP !!! IL EST JUSTE PARTOUT CHERCHER LE MIEN ! dis-je, en colère contre mon ami, qui me regarda avec des yeux ronds.
Honteuse de ma réaction soudaine, je quittai le sentier et me sauva dans la forêt, là où j'étais si bien...
- Chaân !
J'entendis crier mon nom pendant un bon moment, puis il s'évanouit peu à peu à force que je m'éloignais.
Au bout d'un certain temps indéterminée, j'arrivais par hasard, à la rivière où je m'étais endormie ce matin-même.
Arrivée au bord, essoufflée, je quittais mes chaussures, d'assise puis je trempais mes pieds dans le lit de cette eau si belle. Je la regardai, et réfléchi aux minutes précédentes...

A suivre...

Merci !!!

Kaylie, quelques minutes plus tard, m’avait rejoint. En l’ignorant, elle commença son mécontentement :
- Pourquoi tu m'en veux? Je n'ai rien fait de mal.
L’ignorant et lui tournant le dos, je regardais les poissons jouaient.
- Je ne sais pas ce que tu me veux, mais je suis venue ici pour me sentir chez moi, pour ne pas avoir l'impression d'être celle que je ne suis pas, mais toi tu viens gâcher ma vie. Au début, je croyais que sa allait s'arranger mais, évidement, je m’étais trompé. Tu me détestes et je ne peux pas savoir pourquoi.
Ces paroles me frappèrent soudain. Elles me rappelèrent la fois où les filles m’avaient rejetée en m’insultant « Pauvre fille ! Va-t’en ! Nous ne voulons pas de toi ? Et pourquoi ? avais-je répondu. Pourquoi ? Parce que tu n’es pas une fille normale : tu ne penses qu’à rester avec les garçons juste pour les draguer et tu fais que aller te promener dans la forêt comme une pauvre pommé ! ». Elle vint s’asseoir à côté de moi.
- Je suis désolée, dit-elle, prise de remords. Vraiment. Je... je... et voilà je ne sais plus se que je voulais dire. Ah! Oui, je me rappelle.
Elle me fit rire un instant mais comme elle me regardait, je cessai illico.
- Je ne veux pas m'engager sur un terrain glissant mais je vais tout de même parler, arrête moi si tu veux que je la ferme, ok ?! Tu aime Honovi n'est-ce pas ?
Je me sentis gênée. De quel droit s’occupait-elle de mes affaires ??
- Et. Il... il t'aime aussi. Quand tu es partie tout à l'heure, c'était parce que tu avais peur? Peur qu'il ne t’'aime plus ? Si c'est ça, tu n'as pas besoin de t'inquiétée, il ne m'intéresse pas le moindrement du monde. Vous iriez bien ensemble, tu sais!?! Bon, ok je me la ferme, mais je veux que tu saches, je sais se que tu ressens. Une fille débarque comme ça, sans prévenir, et il se trouve que tes amis la connaissent tous, ça je ne sais pas se que ça doit te faire. Mais je l'imagine très bien. Puis tu as l'impression de tous les perdre, ça je sais. J'ai perdu mes parents. Lucky était ma seule compagnie, mais maintenant il est temps que j'apprenne à me débrouiller seule. Je vais lui rendre sa liberté. Et pourquoi je te dis ça ! Désolée je ne sais pas ce qui m'a pris. Je vais rentrer au campement, si tu veux on pourra reprendre cette conversation plus tard. Rentre quand tu seras prête, je ne dirais pas où tu es. À bientôt!
Sur ces derniers mots, elle partit en longeant la rivière. Je regardais les poissons et pensa aux phrases que cette fille, si gentille tout d’un coup, m’avait dites. Peut-être avais-je eu tort de m’être mit en colère comme ça ? Quand elle eu complètement disparu, je fondis en larmes.
- Chaân ?
C’était Tala, une de mes pires ennemies. Que venait-elle se mêlait ?
-Tu pleures ? dit-elle d’un ton amusé.
-Qu’est-ce que ça peut te foutre ? lui ai-je répondu.
-J’ai hâte d’aller dire à tous le monde comment tu es moche quand tu pleures.
Sur ces mots, je ne pus me retenir plus longtemps. Je fis ce que je fais tous le temps avec les autres filles : je me levai en un bond et alla droit sur elle, la menaçant de mon poignard. Avant qu’elle ne s’enfuit, je l’attrapai par le col de sa veste et lui mit le couteau sous la gorge.
-Tu sais que tu saurais bannie si tu faisais ça, objecta-t-elle.
-Je préférerai être bannie et mourir 1 ou 2 jours plus tard que de vivre 100 ans avec vous ! menaçai-je en la relâchant.
Elle me regarda furieusement, et partit en courant. En allant me rasseoir au bord de l’eau, où j’avais laissé mon carquois avec les flèches et mon arc, ceux-ci avaient disparus. Je m’agenouillai pour retrouver quelques traces. J’en trouvais et suivit ses traces de pieds humain. Je n’allai pas bien loin, car 1 mètre plus loin devant moi, je trouvai un pied. En levant la tête, je vis un membre du clan de la Loutre. Je m’étais aventurée trop loin et je me trouvais à présent face à face avec une jeune fille plus vieille que moi.

A suivre…

Je pensais, pour la jeune fille à Osika. C’est comme tu veux !

Bravo !!

Merci !! ♥

Fais-là toi ! Enfin, j'attends sinon la réponse de Osika.

Lol !!

La fille était debout devant moi, tenant sur ses bras un bébé loutre. Elle m'examinait. Je fis de même. Elle avait des yeux d'un bleu perçant, de longs cheveux couleurs châtains foncé et un petit nez en trompette. Une petite bouche fine hornée son

visage. Elle devait être à peu près de la même taille que moi mais plus vieille. Je vis aussi qu'elle était très maigrichonne. En remontant à la hauteur de son visage, je découvris qu'elle avait la bouche

grande ouverte et des yeux ronds me fixant. Cessant de la regarder, je découvris que j'étais accroupie, à la hauteur de ses pieds.
- Je...je suis désolée, je...je...cherchais mes...mes armes, m'exclamais-je en me relevant.
- Ah ! s'écria-t-elle soudainement. Je n'avais pas vu qu'il y avait un humain dans les parages... Elles sont là !
Elle me désigna de son petit doigt un lac. Un merveilleux lac où des poissons sautés, des loutres dansaient dans l'eau, des pappillons virevoltaient dans les airs : c'était le lac Tête-de-Hache.
- Non, dit-elle d'un ton amusée, pas le lac !
Je baissai la tête et sur le rivage, je vis des loutres s'emparraient de MES armes !
- Venez là ! Rendez-les moi ! m'écriai-je en courant vers elles.
- Oui ! Rendez-les lui, cria la fille en courant, elle aussi.
Toute l'après-midi passa d'une traite sans me soucier de Kaylie et de Honani. Laz fille s'appelait Osika, elle avait 15 ans. Elle me dit qu'elle se sentait seule dans son clan, elle était orpheline et que c'était pour cela qu'elle venait se changer les idées, içi. Elle emmenait ses outils de chasse et mangeait parfois du chevreuil, du sanglier...
Aujourd'hui, elle avait tué deux lièvres qu'elle partagea avec moi.
Le soleil commençait à se coucher quand je partis. En reprenait bien mes armes, je me dirigeais vers mon clan quand j'entendis un bruit suspect. J'arrêtais de marcher. Un craquement de branches derrière moi. Je me retournis en un bond et vit....Voulka !
- Voulka ! Ma chère Voulka !
On se serra dans les bras. Lucky, resté en arrière, nous regardait. En élargissant les bras pour qu'il vienne lui aussi, je lui dis :
- Merci Lucky, merci...
Après les enlacements, je retournai au campement, accompagnée des deux loups, contente d'avoir trouvée une amie et heureuse de revoir ma louve !

A suivre...[quote]

Merci, je l'ai fais en cours !!
Malheureusement, le prof' m'a vu et m'a dit d'arrêter. Il faut dire que je m'ennuyais... J'attends ta suite avec impatience !!

OK ! Merci quand même !

J'aurais peut-être faire cette suite dans le clan de la Loutre, comme je suis près du clan... je fais un copier/coller ?

Bravo

Merci !